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Cette page et ses sous-pages sont une machine à remonter le temps... mais vous laisseront aussi envisager le futur du Château de Valleroy...
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Son histoire récente
Acta non verba
LE CHÂTEAU de Vallerois-le-Bois, en Haute-Saône, avait toute sa place dans le guide des chefs-d’œuvre en péril.
Pendant plusieurs dizaines d’années, la forteresse, située à une quinzaine de kilomètres de Vesoul, n’a cessé de se détériorer.
Le donjon, à ciel ouvert, était littéralement envahi par les gravats, et menaçait de s’effondrer. Une bonne partie du corps de logis avait aussi perdu son toit, et partout, la végétation avait repris ses droits. Il fallait bien toute la dévotion d’un amoureux de vieilles pierres tel Jean-Paul Borsotti pour lui redonner sa splendeur d’antan…
Nous sommes en 1990. Jean-Paul Borsotti, jeune père de famille à l’époque, est installé depuis peu à Dijon, lorsqu’il tombe sur le château de Valleroy chez un marchand de biens. Le médecin, dont l’enfance a été bercée par l’émission de télé Chefs-d’œuvre en péril, reconnaît immédiatement le château haut-saônois, qui figurait en outre dans l’Atlas des châteaux-forts de France, un de ses livres de chevet. Il ne tarde pas à convaincre son épouse Jacqueline, un peu effrayée par l’ampleur de la tâche, d’acquérir la forteresse en vente.
Depuis, les Borsotti s’investissent corps et âme dans la restauration de la propriété. Un véritable sacerdoce qui occupe désormais chaque week-end et vacances de la famille, avec l’objectif de reconstituer le château tel qu’il était avant la Révolution. Un chantier mené avec le concours de l’État et sous le contrôle étroit des Monuments de France, auquel le château de Vallerois appartient depuis 1964.
Il a fallu d’abord débarrasser la végétation et surtout déblayer les gravats qui s’étaient amoncelés – parfois jusqu’à deux mètres de hauteur – en particulier dans le donjon.
Six ans de travail pour le donjon !
Dans le village, les habitants, rendus dubitatifs par le court passage des trois châtelains précédents, rallient rapidement la cause, conquis par l’implication des nouveaux propriétaires.
Une association se crée autour du château et quelques locaux participent aux travaux. Des chantiers internationaux de jeunes sont également organisés les étés.
Les années passent, et le château renaît doucement, avec la reconstitution du donjon et du corps de logis, d’abord. Un chantier long de six ans, au cours duquel les planchers des cinq étages du donjon, qui avaient complètement disparu, sont reconstitués avec d’imposantes poutres en chêne. À l’intérieur, l’escalier de pierre en colimaçon est également reconstruit. Les toitures manquantes sont refaites
Les photos des pages suivantes vous front comprendre l'ampleur de la tâche !